Le French flair de la French Tech
La French tech, meilleure arme contre le French bashing ? C'est sans doute la leçon de notre nouvelle promotion de la France du numérique. Les 130 entreprises repérées prouvent que notre pays sait se réinventer. À condition de laisser la main aux territoires.
Thibaut De Jaegher
Mis à jour
12 novembre 2014
La French Tech a fière allure. Loin du French bashing, loin des (mauvais) résultats macroéconomiques de notre pays, loin de la morosité qui gagne le microcosme parisien, la livrée de cette troisième France du numérique est rafraîchissante. Les 130 entreprises révélées cette année prouvent la vitalité de nos terroirs numériques, et cela même dans les coins les plus reculés de notre pays. S'il ne fallait qu'une preuve de cette vitalité, regardez comment les territoires se sont emparés du logo de la French Tech. Le coq en origami a été réinventé avec les codes propres à chaque région ou mis en scène dans les lieux symboliques de nos territoires.
Oui la French Tech a fière allure. D'autant plus qu'elle n'est pas (n'est plus ?) seulement une histoire de start-up. La France du numérique révèle que le digital prospère partout : dans les start-up toujours mais aussi dans les PME, les ETI et les grands groupes (c'est d'ailleurs le sens de notre trophée des industries numériques que nous organisons pour la première fois). C'est peut être cette diversité qui rend notre sélection aussi résiliente... Comme le montre Pascal Gateaud, sur les 200 entreprises sélectionnées depuis la création de notre rendez-vous en 2012, seules six ont mis la clé sous la porte. Un joli taux de succès.
Oui, la French tech a vraiment fière allure. Elle a du talent, de la créativité, des compétences et une envie d'entreprendre à rendre optimistes les esprits les plus chagrins. Malgré un marché "naturel" étroit, malgré les handicaps de notre modèle social, malgré l'atonie de notre croissance, malgré toutes nos faiblesses, ces pépites du digital prouvent qu'il y aussi un French flair en matière numérique (comme on le dit en rugby). Un French flair qui mérite d'être exprimé pas seulement à domicile mais bien au-delà de nos frontières. Pour que nos start-up ne demeurent pas des jeunes pousses toute leur vie mais se transforment, comme le souhait Nicolas Colin, en véritables empires industriels.
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