Lydia, EasyMile, Feed… Quelles sont les start-up du French Tech 120 ?
Lydia, EasyMile ou encore Feed font partie du classement French Tech 120. Il recense 123 start-up françaises au total, et a pour objectif de les mettre en lumière et de favoriser leur développement en leur proposant un accompagnement personnalisé.
Annoncé en grande pompe en septembre 2019, le classement French Tech 120 ambitionne de soutenir et mettre en lumière 123 start-up françaises. En septembre, une quarantaine de noms avaient déjà été dévoilés au sein du Next40, ainsi que l'annonce de 5 milliards d'euros d'investissement dans le but d'avoir au moins 25 licornes françaises en 2025. Ce premier classement est complété, ce lundi 20 janvier 2020, par 83 autres jeunes pousses.
Des référents dans les administrations
Lydia, qui vient tout juste d'annoncer avoir levé 40 millions d'euros, ou encore EasyMile, Feed et Yespark font partie des jeunes pousses nommées. Les start-up vont bénéficier d'un accompagnement pendant un an, dont l'objectif est d'accélérer leur développement. En plus de leur référent au sein de la Mission French Tech, une cinquantaine de correspondants ont été recensés au sein d'administrations et services publics pour être leurs interlocuteurs privilégiés.
Ces référents peuvent les aider dans cinq domaines : le développement à l’international, le financement, l’accès au marché, le recrutement de talents et l’accompagnement dans toutes les relations avec l’administration. Par exemple, l'URSSAF a un chargé de compte dédié et propose des services sur-mesure comme des notifications sur les dates limites de paiement et des rappels pour le dépassement des seuils.
Les start-up peuvent émettre trois vœux
Tout au long de cette année, les start-up peuvent émettre trois vœux, dans la limite de la légalité, auprès de ces référents ou de la Mission French Tech. Par exemple, une demande d'aide pour l'obtention d'un visa pour une personne étrangère venant travailler chez eux.
La présence dans ce classement renforce les opportunités de contrats avec l'Etat "grâce à un référencement accéléré auprès des acheteurs publics (Ugap, Direction des Achats de l’Etat, ministère des Armées, Centre national d’études spatiales, etc.) et des rendez-vous d’affaires avec eux", explique la French Tech. Et, les jeunes pousses ont un accès privilégié qui peut leur permettre de réaliser plus facilement des expérimentations. Un plus pour les start-up évoluant dans des domaines qui évoluent plus rapidement que les réglementations.
Les critères de sélection
Au-delà de critères communs (siège social en France, âge de la société inférieur à 15 ans, pas de rachat et être une entreprise innovante), les 123 jeunes pousses du French Tech 120 ont été sélectionnées selon différents critères. Les quarante start-up faisant partie du Next40 ont été intégrées d'office à ce classement. Deux start-up par région ont ensuite été sélectionnées : l'une selon un critère de levée de fonds et l'autre d'hyper-croissance.
Les critères de sélection pour intégrer le French Tech 120.
Lydia, EasyMile, Feed… Quelles sont les start-up du French Tech 120 ?
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