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Santiago du Chili attire les entrepreneurs du monde entier
Aux quatre coins de la planète, des entrepreneurs tentent de reproduire la dynamique qui a fait de la Californie l'eldorado des sociétés de nouvelles technologies. L’Usine Digitale tire pour vous le portrait de 10 villes qui se rêvent en Silicon Valley. Aujourd'hui, Santiago, au Chili.
Lélia de Matharel
Start-up Chile ? Un jeu grandeur nature organisé depuis 2010 par le gouvernement chilien. S’ils gagnent, les entrepreneurs empochent 40 000 dollars et un visa de travail d’un an sur le territoire. Pour toucher le magot, ils présentent leur projet en trois minutes à un jury. Les maîtres du jeu sélectionnent chaque année 100 jeunes pousses, mais les places sont de plus en plus chères : Start-up chile avait attiré 600 candidats en 2010 et 1 500 en 2012.
Des géants des TIC sont installés à Santiago :
- Yahoo ! : le groupe américain de services sur Internet a ouvert en 2006 un centre pour la recherche web à Santiago.
- Mercado Libre, le e-bay sud-américain est installé à Santiago.
- Téléfonica : la société espagnole de télécommunication a développé un département de capital risque à Santiago pour soutenir le développement de jeunes pousses en Amérique latine.
Pas de restriction de nationalité, le programme est ouvert aux entrepreneurs du monde entier. 70 pays étaient représentés en 2012. Les seules conditions à respecter ? Rester au minimum 6 mois au Chili après avoir remporté le concours, donner des cours dans les universités locales et parrainer de jeunes entrepreneurs chiliens. Le gouvernement veut ainsi créer un terreau propice à l’innovation à Santiago, la capitale du pays.
14 millions de dollars d’investissements privés
Le fondateur de Start-up Chile, Nicolas Shea a été vivement critiqué à l’époque : ces entrepreneurs, souvent étrangers, qui lancent leur business grâce à des financements publics vont à coup sûr quitter le territoire, alors à quoi bon ? Réponse du gouvernement : un quart des entreprises primées devraient selon leurs prévisions rester à Santiago et donc stimuler l’économie locale. Les autres répandront dans le monde l’idée que le Chili est un pays ouvert à l’entreprenariat. Tout bénéfice donc.
L’initiative gouvernementale commence a porter ses fruits : 35 start-up sélectionnées en 2010 ont réussi à obtenir 14 millions de dollars d’investissements privés. Start-up Chile a contribué à créer plus de 400 emplois dont la moitié sont allés à des chiliens. Si Michelle Bachelet, nouvelle présidente du pays décide de ne pas abandonner le programme, Santiago pourrait devenir le nouvel eldorado de l’entreprenariat en Amérique Latine.
Lélia de Matharel
Santiago du Chili attire les entrepreneurs du monde entier
Tous les champs sont obligatoires
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