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Silicon Africa: Cape Town mène la course
Cet été, l’Usine Digitale vous invite à un tour des Silicon valleys africaines, pour découvrir les précurseurs de l’Afrique 2.0 et les champions digitaux de demain, de l’Egypte à l’Afrique du Sud. Dernière étape de ce voyage : Le Cap, en Afrique du Sud. "Silicon Cape" est sans conteste l’une des candidates les plus sérieuses au titre de Silicon valley africaine.
Myrtille Delamarche
A Cape Town, le développement digital s'appuie notamment sur la Cape Innovation and Technology Initiative (CiTi), qui promeut les nouvelles technologies dans la région depuis 20 ans. Et l'évolution est constante : CiTi vient par exemple de lancer le BitHub, pour faciliter l’adoption du Bitcoin par l’économie digitale locale.
C’est dans les locaux de The Barn à Khayelitsha (un bidonville du Cap) que Facebook a lancé début juillet son service Internet.org pour l’Afrique du Sud (après la Zambie, le Kenya, la Tanzanie et le Ghana). Celui-ci permet d’accéder à un certain nombre de services internet sans frais de data.
Mais l’innovation technologique sud-africaine va bien au-delà de la région de Cape Town. Johannesburg, Durban, Pretoria abritent elles aussi nombre de porteurs de projets innovants. Facebook vient d’annoncer l’ouverture son premier bureau africain à Johannesburg. Il sera dirigé par Nunu Ntshingila, une ancienne cadre de l'agence de communication Ogilvy. Sur 1,4 milliard d'utilisateurs actifs, le premier réseau social mondial en compte 120 millions en Afrique. 80% des connexions se font sur un téléphone portable.
L’Afrique du Sud a par ailleurs tissé des liens forts avec le programme BizSpark de Microsoft, qui a accompagné plus de 1600 startups dans le pays. Lesquelles ont créé quelque 300 emplois.
Les précurseurs :
- Le pays a vu naître et grandir Elon Musk (fondateur de Paypal, SpaceX et Tesla) et Mark Shuttleworth (créateur de Thawte, revendu à Verisign, puis de Canonical, développeur d’Ubuntu).
- Mxit : Même si c’est un champion vieillissant, Mxit est l’un des pionniers du digital sud-africain. Ce réseau social et service de messagerie instantanée a été conçu par le namibien Herman Heunis à partir d’un jeu par SMS né en 1997 à l’université sud-africaine de Stellenbosch (à l’Est de Cape Town). Il a compté jusqu’à 50 millions d’utilisateurs, avant de retomber, aujourd’hui, à quelque 5 millions. L’histoire de sa formidable expansion et de sa décroissance est racontée en détail dans cette tribune (en anglais) de Stuart Thomas.
3 champions du digital à suivre en Afrique du Sud :
- Mxit a désormais été dépassé par 2go, qui revendique 50 millions de téléchargements.
- Wyzetalk : cette plateforme de messagerie privée (sur invitation) fondée en 2011 permet à un groupe, par exemple au sein d’une entreprise, d’échanger sur des projets en cours et de se transmettre des dossiers.
- SnapScan est un système de paiement mobile permettant de régler des commerçants identifiés par un QRCode.
Retrouvez aussi notre carte interactive des tech hubs en Afrique
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