Google va construire quatre centres pour relier ses câbles sous-marins en Afrique
La filiale d'Alphabet souhaite relier de part et d'autre le continent, qu'elle estime prometteur en matière de technologies. Par la voix de son directeur général de Google pour l'Afrique chargé de la transformation numérique, elle affirme y avoir dépensé plus d'un milliard de dollars depuis 2021.
Google poursuit ses investissements sur le continent africain. Lors d'une interview accordée à la chaîne américaine Bloomberg TV, diffusée jeudi 18 septembre, le directeur général de Google pour l'Afrique chargé de la transformation numérique, Alex Okosi, a fait savoir que son entreprise allait y construire quatre nouveaux centres d'infrastructure afin de relier ses derniers câbles sous-marins à fibre optique. Objectif : améliorer l'accès à Internet en Afrique, où la connectivité est jugée selon les zones inégale et coûteuse.
Relier l'Afrique de part et d'autre
D'après le cadre de Google, la construction de ces centres, pensés pour relier les câbles au nord, à l'ouest, au sud et à l'est du continent, devrait être achevée dans les trois prochaines années. In fine, ces derniers devraient permettre à des partenaires potentiels, tels que les entreprises de télécommunications sud-africaines MTN Group et Vodacom Group, d'offrir des services haut débit à leurs clients à moindre coût, a expliqué Alex Okosi durant son interview.
Parmi les câbles à relier, figurent les deux derniers nés de Google en Afrique : Equiano et Umoja. Le premier, annoncé dès 2019, relie le Portugal à l'Afrique du Sud en longeant la côte ouest du continent. Quant au second, dévoilé en mai 2024, il est à la fois terrestre et sous-marin : au départ du Kenya, il traverse l'Ouganda, le Rwanda, la République démocratique du Congo, la Zambie, le Zimbabwe avant d'atterrir en Afrique du Sud, où il part sous l'océan Pacifique pour rejoindre l'Australie.
Plus d'un milliard de dollars dépensés en Afrique
Si Google annonce régulièrement la construction de nouveaux câbles sous-marins, l'Afrique est jusqu'ici l'un des continents les moins bien desservis. Toutefois, le directeur général de Google pour l'Afrique chargé de la transformation numérique affirme, sans donner de détails sur les coûts de ces nouveaux ensembles d'infrastructures, que la firme américaine a "largement dépassé" le milliard de dollars qu'il s'était engagé à dépenser en Afrique en 2021 sur cinq ans.
Et pour cause, la filiale d'Alphabet et Alex Okosi estiment que l'Afrique, dont la population est jeune et la croissance rapide, présente des opportunités intéressantes en matière de technologies, notamment vis-à-vis de l'intelligence artificielle (IA). Ce qui passe nécessairement par une meilleure connectivité. "Pour nous, il s'agit de savoir comment nous assurer que nous investissons en Afrique afin de garantir que les opportunités offertes par l'IA se concrétisent", a conclu le représentant de Google.
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