La folie spéculative autour du e-commerce
Les e-commerçants en phase d’entrer en Bourse, comme Alibaba, sont en proie à une véritable folie spéculative. Et ça n’arrête pas les autres enseignes qui tentent de s’engouffrer dans cette brèche. Le but ? Devenir les leaders, parfois au mépris de leur rentabilité.
"Sésame, ouvre-toi !" Jack Ma pourrait bientôt prononcer devant le monde entier cette phrase prophétique. Le fondateur d’Alibaba, plus gros e-commerçant chinois, va officiellement entrer en Bourse à New York dans les tout prochains mois. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette nouvelle introduction sur le marché affole les compteurs : entre 16 et 20 milliards de dollars pourraient être levés, selon l’estimation des analystes. Soit autant que Facebook l’année passée, voire davantage que le record historique enregistré à Wall Street lors de l’IPO de Visa en 2008 (19,7 milliards de dollars).
C’est qu’à New York et ailleurs, les e-commerçants ont la cote. Si Alibaba reste l’emblème de cette génération qui bataille pour s’octroyer les fonds nécessaires à son développement, d’autres cherchent à s’engouffrer dans la brèche. Jd.com, le mastodonte chinois, mais aussi les indiens Flipkart et Snapdeal, ainsi que le russe Ulmart et l’allemand Zalando vont tous se financer sur les marchés dans les deux prochaines années. Même les français s’y mettent. Casino a annoncé début mai sa volonté de constituer un pôle de vente en ligne regroupant Cdiscount en France, en Colombie, en Thaïlande et au Vietnam, et Nova au Brésil (4,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires), pour rejoindre Wall Street dès cette année.
Pour un analyste, "c’est ao.com qui a mis le feu aux poudres. La valorisation du site britannique à quatre fois son chiffre d’affaires a donné des idées à tout le monde. Jean-Charles Naouri y a certainement vu l’opportunité de valoriser sa pépite Cdiscount pour faire une opération financière et générer du cash ."
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Par Frédéric Bianchi et Guillaume Bregeras pour LSA
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