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L'opérateur télécoms Free est entré, le 1er octobre, dans sa deuxième phase de conquête du marché français de la téléphonie mobile en lançant ses premières offres subventionnées. L'Arcep monte au créneau.
Le coup de com' de Free pour présenter ses nouvelles offres internet subventionnées n'aura pas pris auprès du régulateur des télécoms.
Suite aux annonces de l'opérateur le 1er octobre, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) dénonce dans un communiqué le décalage entre les promesses de Free - "de nature à induire en erreur les utilisateurs" - et ses capacités d'interconnexion.
Le débit de 1 gigabit par seconde en fibre optique annoncé par l'opérateur est "tributaire non seulement du dimensionnement du réseau d'accès sur lequel Free communique aujourd'hui, mais dépend aussi du dimensionnement de l'ensemble de son infrastructure (collecte, interconnexion...)", rappelle l'autorité.
"Sauf à ce que Free ait massivement investi, en août et septembre 2013, dans l'amélioration de ses capacités d'interconnexion, ses annonces de ce jour ne correspondent pas à l'expérience des utilisateurs qui visionneront des vidéos en ligne", met en garde l'Arcep.
En partant à l'assaut du marché subventionné, Free opère un virage à 180 degrés par rapport à la stratégie initiale qui a fait son succès centrée sur deux forfaits "nus" sans engagement.
Le dernier né des opérateurs mobiles avait conquis en juin 6,8 millions d'abonnés, soit plus de 10% du marché. Mais une partie importante de ses clients est positionnée sur son offre à deux euros, synonyme pour l'opérateur, qui propose aussi une offre à 19,99 euros, de perspectives de marge limitées.
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