Transformation digitale du secteur communication : l’IA en ligne de mire
La transformation digitale des acteurs de la communication supporte traditionnellement le besoin inextinguible de comprendre les habitudes de consommation et de mesurer les performances. Perçue comme une réponse à ces deux enjeux, l’intelligence artificielle devient le nouveau levier de cette transformation. Pour en savoir plus, télécharger l’eBook co-créé Salesforce et L’Usine Digitale.
67%. C’est la part des entreprises du secteur communication (médias, agences, …) qui déclare avoir le projet de déployer des processus automatisés par l’intelligence artificielle (IA) au sein de leur organisation. En y associant les 18% de répondants à l’étude menée par Salesforce et InfoPro Digital qui ont déjà sauté le pas, cela fait plus de 8 entreprises sur 10 du secteur qui reconnaissent dans l’IA un levier de performance qui ne peut être ignoré, mais qui implique de relever certains challenges.
IA : des efforts à faire autour de l’architecture de données
« Le secteur des médias et de la communication a bien évalué le potentiel de l’intelligence artificielle et ne souhaite pas manquer ce virage, toutefois l’intégration de cette technologie et le succès de ses cas d’usage dépend très souvent de la capacité d’intégrer de multiples sources de données de haute qualité. » Lorsqu’on l’interroge sur le sujet, Pascal Fletcher, Senior Solution Engineer - Media & Entertainment chez Salesforce, évoque l’architecture de donnée des entreprises comme le premier frein au déploiement de l’IA.
L’expert rappelle ainsi que la puissance des derniers modèles génératifs n’atteint son plein potentiel qu’à partir du moment où ils peuvent manipuler en quantité des données ultra diversifiées. Or, “à l’heure actuelle, la quantité et la diversité de données accessibles pour améliorer les analyses est limitée par la capacité du socle de données des entreprises” souligne Pascal Fletcher. Pourtant, seulement 30% d’entre elles ont mis en place un data lake suffisamment moderne pour agréger les données non structurées qui leur permettrait de tirer pleinement profit du potentiel de l’IA générative.
On comprend alors la stratégie de Salesforce qui, en parallèle de ses solutions d’IA adaptées aux enjeux spécifiques des secteurs cibles, valorise Data Cloud. La plateforme de données permet de connecter toutes les sources de données (qu’elles soient internes ou externes), y compris les fichiers non structurés comme des images, vidéos ou documents. La plateforme unifie les différentes représentations des clients en un profil unique et centralisé, offrant une vue cohérente de chaque client qui peut être activé dans les workflows et applications, en particulier les fonctionnalités d’IA génératives.
Moyens financiers et compétences internes insuffisants pour l’IA ?
« Ces mêmes entreprises sont confrontées à des coûts cachés lorsqu’elles essayent de mettre en œuvre l’IA de manière autonome. » Pascal Fletcher fait ici référence aux deux autres freins majeurs à l’utilisation de l’IA soulevés par les acteurs du secteur communication : le manque de compétences en interne (27%) et de moyens financiers (27%). En effet, les modèles publics d’IA génératives sur le marché répondent rarement aux enjeux spécifiques de chaque entreprise ce qui les incite à investir dans des modèles personnalisés. Mais ces derniers nécessitent une formation continue et un stockage des données coûteux.
Pourtant, selon l’expert, « les entreprises peuvent largement se reposer sur des outils à disposition sur le marché en veillant à ce que les éditeurs de ces solutions s’engagent à la fois à ne pas utiliser leurs données à des fins d’améliorations de leurs services, mais aussi à en assurer le plus haut niveau de sécurisation. » Reste à identifier les modèles d’IA générative les plus personnalisables pour que les projets déployés soient conformes aux usages spécifiques de chaque organisation. Une approche également mise en valeur dans la stratégie de Salesforce qui intègre à sa plateforme, depuis septembre 2024, les fonctionnalités Agentforce.
Elles offrent aux entreprises la possibilité de créer de manière simple et intuitive (low code / no code) des agents autonomes reposant sur l’IA générative et capables de prendre en charge des processus complexes, de l’interaction avec l’humain à la réalisation d’actions.
L’IA générative mais pour quels usages ?
On peut alors s’interroger sur la manière dont les entreprises du secteur communication entendent exploiter le potentiel de l’IA générative. L’étude Salesforce montre que les priorités business de leur transformation digitale restent globalement inchangées depuis 2022. Pour en savoir plus : la restitution des études 2022 et 2024 se trouve dans le nouvel ebook co-créé Salesforce et L’Usine Digitale.
49% de ces organisations font de la mesure de la performance des campagnes la priorité numéro 1 pour 2025 afin de se conformer aux attentes de plus en plus précises de leurs clients annonceurs. En troisième position de ce top intervient le renforcement continu de l’analyse des habitudes de consommation pour améliorer la conception des campagnes.
L’intégration de l’intelligence artificielle se hisse à la seconde place de ce podium et se substitue à la « création de contenus originaux ». « Cela s’explique naturellement par le potentiel transverse de l’IA qui peut prendre en charge de nombreux cas d’usage prioritaires, de l’amélioration de l’analyse des données jusqu’à la création de contenus originaux » conclut Pascal Fletcher, Senior Solution Engineer - Media & Entertainment at Salesforce.
Contenu proposé par Salesforce