
Depuis le lundi 30 septembre, la France est passée à l'heure de la 4G, la quatrième génération de standard de téléphonie mobile de très haut débit.
Avec 60 % du territoire couvert dès le lancement, l'opérateur Bouygues Telecom tire son épingle du jeu face à ses concurrents Orange et SFR. "Avec l'arrivée de Free, nous avons été sur la défensive pendant 18 mois, faisant 400 millions d'euros d'économie. A présent nous passons à un statut offensif : on repart en conquête", a commenté sur Radio Classique Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom, le 1er octobre.
Le dirigeant a également confirmé la création de 200 emplois dans le cadre du déploiement de la 4G. "Nous recevons la ministre Fleur Pellerin aujourd'hui et nous pourrons lui confirmer les engagements que nous avons pris, avec la création de 200 emplois dans nos centres de relations clients", a déclaré Olivier Roussat pour qui la 4G va offrir "quelque chose d'infiniment plus confortable, qui a une instantanéité".
En mars dernier, l'Arcep, le régulateur des télécoms, avait donné un avantage significatif à Bouygues Telecom dans le déploiement de la 4G en France en lui accordant le droit d'utiliser ses fréquences 1 800 MHz pour lancer le réseau. Orange et Free avaient alors déposé des référés devant le Conseil d'Etat pour contester ce qu'ils ont appelé "une rupture d'égalité entre opérateurs".
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