IA de défense : Helsing et ARX Robotics veulent mettre leurs systèmes sans pilote en réseau

Les deux start-up allemandes souhaitent bâtir un système de reconnaissance-frappe à portée européenne, avec des projets en Ukraine, en Allemagne et au Royaume-Uni.

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IA de défense : Helsing et ARX Robotics veulent mettre leurs systèmes sans pilote en réseau

L'union fait la force. Helsing, l'une des start-up les plus en vue dans l'IA de défense européenne, et ARX Robotics, jeune pousse spécialisée dans la mise au point de véhicules terrestres sans pilote et de systèmes autonomes, ont annoncé le 9 septembre un partenariat stratégique. L'objectif ? Construire un système de reconnaissance-frappe en réseau basé sur des outils d'intelligence artificielle, pour des applications dans plusieurs pays européens.

Mener des actions de combat “plus rapides, précises et efficaces”

Les contours du partenariat restent pour l'heure assez flous. Helsing précise toutefois que “le système développé permettra de mener des actions de combat plus rapides, précises et efficaces dans des compartiments de l’espace de bataille étendus”. En dehors de l'Ukraine, la start-up bavaroise évoque des projets conjoints en Allemagne et au Royaume-Uni. D'après le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, des drones Helsing pourraient par exemple être lancés depuis des véhicules terrestres sans pilote (UGV) développés par ARX Robotics.

Helsing a fait parler de lui en juin en annonçant une levée de fonds XXL de 600 millions d'euros, moins d'un an après avoir réuni 450 millions d'euros. La licorne allemande a décroché de sérieux contrats, notamment sur la livraison de 6000 drones militaires vers l'Ukraine. Elle a noué des partenariats de taille avec le ministère allemand de la Défense et plus récemment avec Mistral AI sur le développement conjoint de systèmes d'IA.

Plus discrète, ARX Robotics travaille sur des véhicules terrestres sans pilote adaptables, de la reconnaissance au transport de marchandises en passant par l'évacuation de blessés. La jeune pousse a levé 31 millions d'euros en avril, avec le soutien du fonds d'innovation de l'Otan et du fonds français Omnes Capital.

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