Mistral gagne du terrain face à Anthropic, Google et OpenAI

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Mistral gagne du terrain face à Anthropic, Google et OpenAI

A la Une

Mistral AI lâche une bombe du nom de Pixtral-Large. La start-up française la plus en vue dans le domaine de l'IA veut faire ses preuves. Et pour y parvenir, elle n'hésite pas à mettre le paquet sur le développement de ses modèles. Son dernier modèle Pixtral Large est une réussite : multimodal à pondération ouverte de 124 milliards de paramètres (rien que ça) construit sur la base de Mistral Large 2, il démontre une compréhension d'images de "niveau frontier", affirme la start-up, insistant sur sa capacité à comprendre des documents, des graphiques et des images, tout en conservant la compréhension de texte de pointe de Mistral Large 2.

Côté performances, Pixtral Large bat des records. Evalué par rapport aux modèles de type frontier, il se révèle meilleur que les modèles publiés par les concurrents directs de Mistral, incluant Llama-3.2 90B, Gemini-1.5 Pro, GPT-4o et Claude-3.5 Sonnet. Pour marquer le coup, la start-up française a intégré ce dernier modèle dans son interface conversationnelle "Le Chat", ajoutant des fonctions clés telles que canvas, génération d'images, recherche sur le web.

Peu soucieux de froisser la concurrence, Mistral n'a pas hésité à baptiser ses outils du même nom que ceux d'OpenAI par exemple. Et les oreilles de la start-up américaine doivent probablement siffler. La pépite française a en effet précisé qu'elle "ne cherche pas à poursuivre l'AGI à tout prix", indiquant que "notre mission est plutôt de mettre l'IA de pointe entre vos mains". Un discours rafraîchissant face à ceux de Sam Altman et autres Dario Amodei.

Dans l'actu

La start-up xAI d'Elon Musk lève 5 milliards de dollars supplémentaires pour rivaliser avec OpenAI. Six milliards de dollars au printemps. Et cinq milliards de plus juste avant l’hiver. L'année 2024 aura permis à Elon Musk de remplir les coffres de sa start-up xAI avec laquelle il souhaite s'imposer sur le marché de l'intelligence artificielle générative. Objectif : faire mieux qu'OpenAI avec qui le milliardaire est en conflit. Selon le Wall Street Journal, l'opération a été réalisée sur la base d’une valorisation de 50 milliards de dollars, soit deux fois plus qu’en mai. Les fonds serviront entre autres à l'achat de 50 000 cartes graphiques H200 signées Nvidia. Au prix catalogue, cela réprésente la modique somme de 2 milliards de dollars.

Avec sa division "business AI", Meta espère booster l'adoption de Llama par les entreprises. Le géant des réseaux sociaux est-il enfin prêt à s'attaquer au marché B2B de l'IA générative ? Le recrutement de Clara Shih, ancienne responsable de la branche IA de Salesforce, et désormais nommée à la tête d'une unité business dédiée à l'IA pour les entreprises semble en être la preuve. Sur LinkedIn, elle indique que "cette organisation se concentre sur la construction de produits qui rendent l'IA de pointe accessible à toutes les entreprises". Meta ne part pas de rien. Le marché est conséquent : aujourd'hui, 200 millions d'entreprises utilisent chaque mois Facebook, Instagram et WhatsApp pour communiquer et toucher des milliards de consommateurs dans le monde entier.

La start-up H passe un cap avec son agent IA "Runner H" dédié à l'automatisation. Enfin ! La start-up française H lance son premier produit, un peu plus d'un an après sa création. Baptisé "Runner H", cet agent alimenté par IA, basé sur le cloud et spécialisé sur le web est "le premier d’une longue série au service d’une ambition ; celle de l’automatisation universelle", comme le clame l'entreprise. En clair, H entend fournir des agents capables de naviguer à travers n'importe quelle interface graphique et pour la plus grande variété d’usages possibles. Reste à prouver quelle sera la différence avec la masse d'agents IA qui déferlent chaque semaine. En attendant, cette annonce devrait aider la start-up à se stabiliser quelque peu, surtout après le départ de trois de ses co-fondateurs cet été.

Thales présente GenAI4SOC pour accélérer la détection des cyberattaques. Profitant de l'European Cyber Week, Thales lance un outil dédié aux analystes en sécurité informatique. Alimenté par l’IA générative, GenAI4SOC leur propose une règle à appliquer, issue de la compréhension en langage naturel des rapports de renseignement de Thales. Le but : accélérer la détection des menaces et s’adapter aux évolutions extrêmement rapides du paysage cyber.

L'hallucination de la semaine

Entre agents IA, télétravail et solutions asynchrones, à quoi ressemblera l'avenir du travail ? Llama-3.1-70B de Meta répond : "L'avenir du travail sera marqué par une flexibilité accrue grâce au télétravail, qui deviendra la norme. L'intelligence artificielle automatisera les tâches répétitives, libérant du temps pour des activités à plus forte valeur ajoutée. Les solutions asynchrones permettront aux équipes de travailler de manière efficace et flexible, indépendamment des contraintes de temps et de lieu. Les outils d'IA amélioreront la collaboration à distance et optimiseront les processus. La cybersécurité deviendra une préoccupation majeure, nécessitant des infrastructures numériques renforcées. Les managers devront adapter leurs méthodes pour maintenir la cohésion d'équipe et la motivation des employés. L'avenir du travail sera caractérisé par une productivité améliorée, une flexibilité accrue et de nouveaux défis en matière de gestion et de sécurité."

Les applications métier

Conseil – KPMG signe un contrat de 100 millions de dollars avec Google Cloud

D'ores et déjà partenaire de Google Cloud, KPMG veut faire fructifier son investissement. Il annonce 100 millions de dollars supplémentaires consacrés à l'utilisation - en interne et en externe - des services du géant de Mountain View. Deux enjeux clé ont été identifiés : la formation des employés du réseau de cabinets de conseil à l'IA et le développement des fameux agents IA.

Santé – Ziwig diagnostique l’endométriose avec un peu de salive, de la biologie moléculaire et de l'IA

La start-up lyonnaise Ziwig a mis un point un test salivaire permettant de diagnostiquer l’endométriose en l’espace de quelques jours. L’Endotest va être testé dans 80 hôpitaux français afin d'évaluer précisément ses bénéfices avant qu’un éventuel remboursement soit proposé par la Haute autorité de santé (HAS) en France.

Ferroviaire – Getlink compte sur l'IA pour améliorer sa gestion du tunnel sous la Manche

Getlink a lancé plusieurs chantiers d’intelligence artificielle pour améliorer la fiabilité de son matériel roulant et mieux gérer les flux des trains. Et les premiers résultats montrent des progrès importants sur la détection d'avaries sur le matériel.

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