Anthropic, start-up rivale d'OpenAI, lève 450 millions de dollars
La start-up américaine, qui a conçu un robot conversationnel similaire à ChatGPT, est soutenue par Google. Elle est désormais valorisée à plus de 4 milliards de dollars.
Mise à jour, mercredi 24 mai - Anthropic a officialisé sa levée de fonds, qui s'élève à 450 millions de dollars, soit davantage qu'initialement rapporté par la presse américaine. Google, Salesforce ou encore Zoom ont participé à ce tour de table.
Article original - Anthropic continue de surfer sur l’engouement des investisseurs pour l’intelligence artificielle générative. Selon le site spécialisé The Information, la start-up américaine, rivale d’OpenAI, concepteur du robot conversationnel ChatGPT, vient de lever 300 millions de dollars supplémentaires. Elle est désormais valorisée à 4,1 milliards de dollars.
Fin 2022, quelques semaines après les débuts grand public fracassants de ChatGPT, Anthropic avait déjà récolté entre 300 et 400 millions de dollars auprès de Google. Depuis sa création en janvier 2021, elle a levé près de 1,5 milliard de dollars.
La start-up a été fondée par d’anciens responsables d’OpenAI. Elle travaille, elle aussi, sur de grands modèles de langage naturel. Elle a notamment conçu un robot conversationnel baptisé Claude. Celui-ci est encore en phase de bêta-test fermée, même si une liste d’attente a été lancée en début d’année. Il devrait être accessible au grand public “dans les prochains mois”.
Début de la phase commerciale
Le mois dernier, Anthropic a également commencé à mettre ses modèles d’intelligence artificielle générative à disposition d’autres entreprises. Une étape importante pour commencer à monétiser ses nombreuses recherches académiques. La plateforme de questions-réponses Quora et le service de conseils juridiques Robin AI font partie de ses premiers clients.
Ces deux levées de fonds successives ne constituent pas seulement un effet d’aubaine. Elles doivent également permettre à Anthropic de poursuivre son développement, alors que son chiffre d’affaires est quasiment nul. Travailler sur l’intelligence artificielle coûte en effet très cher, non seulement pour embaucher des ingénieurs spécialisés mais aussi pour entraîner ces gigantesques modèles dans le cloud. Cela requiert une puissance de calcul très importante et induit des coûts en conséquence.
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