Broadcom coupe (déjà) dans les effectifs de VMware
Au moins 1800 emplois vont être supprimés chez le spécialiste de la virtualisation des serveurs, tout juste racheté pour 61 milliards de dollars.
A peine le rachat de VMware entériné que Broadcom coupe déjà dans les effectifs du spécialiste de la virtualisation des serveurs. Plus de 1.200 salariés vont ainsi être licenciés fin janvier en Californie, selon des documents officiels communiqués aux autorités de l’Etat.
Environ 600 emplois supplémentaires vont aussi être supprimés dans le Colorado, la Georgie et l’Etat de Washington, selon d’autres documents officiels, obligatoires avant de procéder à des plans sociaux. D’autres licenciements sont possibles, si ce n’est probable, ailleurs dans le pays et à l’international.
Broadcom n’a pas commenté publiquement ces informations. Et encore moins indiqué le nombre de postes concernés par cette restructuration. Avant son rachat pour 61 milliards de dollars, VMware comptait plus de 30.000 employés, dont une grande partie en Californie, où est situé son siège social.
Des précédents
Ces licenciements ne sont pas une surprise: Broadcom a fait la même chose après ses dernières acquisitions majeures. En 2018, le fabricant de semi-conducteurs avait licencié plusieurs milliers d'employés de CA Technologies, qu’il venait de racheter pour 19 milliards de dollars. Au moins plusieurs centaines de salariés avaient aussi perdu leur emploi l'année suivante après l’acquisition de l'activité entreprise de Symantec.
Broadcom avait annoncé le rachat de VMware l’an passé mais a dû patienter pendant un an et demi avant de pouvoir finaliser l'opération. Le groupe américain a notamment dû prendre des engagements auprès de la Commission européenne et de la CMA britannique, qui redoutaient que la position de leader de VMware ne lui permette de restreindre la concurrence sur le marché des contrôleurs hôtes de bus.
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