
L'administration Trump a adopté une nouvelle mesure lundi 17 août 2020 dont le but est de couper encore plus Huawei de l'industrie de l'électronique grand public. Il n'est désormais plus possible, rapporte Reuters, de vendre à Huawei des puces conçues à l'aide d'une technologie américaine sans avoir obtenu une licence spéciale au préalable. Peu importe que ce fournisseur soit américain ou non. Les Etats-Unis comblent ainsi les lacunes des précédentes sanctions, adoptées en mai dernier.
De nouvelles filiales de Huawei sur la liste
Le gouvernement Trump en profite pour ajouter 38 autres filiales de Huawei, basées dans 12 pays, à la liste. Celle-ci comporte désormais un total de 152 filiales du groupe chinois. Concrètement, cette nouvelle mesure pourrait complètement bloquer l'accès aux puces, mêmes les plus standards, à Huawei. Aujourd'hui il est impossible de savoir combien de fournisseurs ont obtenu une licence leur permettant de commercer avec Huawei, s'ils auront besoin d'une nouvelle licence avec cette mesure, ou même si l'administration prévoit d'accorder de telles dérogations. Tout juste sait-on que Qualcomm en aurait fait la demande.
Huawei perd sa licence temporaire Android
La licence temporaire permettant à Huawei de proposer des mises à jour pour les smartphones déjà commercialisés sous Android a été révoquée. Il est donc désormais illégal pour Google et d'autres développeurs logiciels de fournir des mises à jour à Huawei.
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