Google Cloud assis sur une mine d'or grâce à l'IA
Google Cloud rapporte gros. Son carnet de commandes s'élève déjà à 106 milliards de dollars, notamment grâce à l'IA, d'après son CEO Thomas Kurian. Derrière cette montée en flèche se cachent les TPU, particulièrement prisés par les grandes entreprises d'IA.
Au moins 55% des 106 milliards de dollars du carnet de commandes de Google Cloud devraient se transformer en revenus d'ici deux ans. C'est ce qu'a annoncé Thomas Kurian, responsable de cette filiale, aux investisseurs lors de la conférence Goldman Sachs Communacopia + Technology.
Ce sont donc 58 milliards de dollars de nouveaux revenus qui sont sécurisés pour les deux prochaines années, et les chiffres ne tiennent compte que des engagements existants, sans extrapoler sur de nouveaux contrats ou clients que l'entreprise espère conquérir. Google Cloud a enregistré une , a aussi précisé Thomas Kurian.
Rappelons que lors de ses résultats de juillet pour son deuxième trimestre, Google avait indiqué que sa division cloud avait dépassé un rythme annuel de revenus de 50 milliards de dollars. Notons cependant que le cloud ne représente que 14% du chiffre d'affaires total d'Alphabet sur ce trimestre, soit bien moins que la publicité liée au moteur de recherche de Google.
Les TPU, une véritable mine d'or
Parmi ses nombreux atouts, Google fait face à un intérêt croissant de la part des entreprises pour ses derniers TPU. Ces accélérateurs pour l'IA conçus maison, qu'il a commencé à développer longtemps avant qu'Amazon et Microsoft ne lui emboîtent le pas, sont devenus une ressource essentielle alors que les GPU de Nvidia se font à la fois rares et coûteux. Meta viendrait d'ailleurs de signer un contrat sur six ans pour la fourniture de services cloud.
OpenAI fait aussi appel à Google Cloud pour ses propres besoins, Azure ne lui suffisant plus, tout comme Anthropic, Safe Superintelligence et World Labs (entre autres). De quoi expliquer en partie ces excellents résultats. Preuve ultime de la bonne santé de Google Cloud, Alphabet a augmenté ses dépenses d’investissement pour 2025 à 85 milliards de dollars, en partie pour soutenir la demande croissante en infrastructures. Un revirement spectaculaire par rapport à ses difficultés il y a 10 ans.
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