Toujours pas rentable, Twitch licencie 35% de ses effectifs

La plateforme de streaming en direct, propriété d'Amazon, va se séparer de 500 employés supplémentaires. L’an passé, elle avait déjà supprimé près de 700 postes.

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Toujours pas rentable, Twitch licencie 35% de ses effectifs

Nouveau plan social chez Twitch. Déjà touchée l’an passé par les deux vagues de licenciements menées par Amazon, sa maison-mère, la plateforme de streaming en direct va se séparer de 500 employés supplémentaires. Ces coupes concernent environ 35% des effectifs restants. L’an passé, près de 700 postes avaient été supprimés, en deux temps.

Toujours pas rentable

Racheté en 2014 par Amazon pour un milliard de dollars, Twitch est un formidable succès d’audience, ayant dépassé son activité historique de diffusion de parties de jeux vidéo. Chaque mois, près de deux milliards d'heures de vidéos y sont visionnées.

Mais la plateforme n’est toujours pas rentable. "Diffuser des vidéos en direct en haute définition, avec une faible latence et toujours disponible dans presque tous les coins du monde est extrêmement coûteux", expliquait en 2022 Dan Clancy, alors président de Twitch avant d'en devenir le directeur général l’an passé.

Twitch dispose de deux sources principales de recettes. D’abord, les abonnements payants sur lesquels elle prélève, dans la plupart des cas, une commission de 50%. Ensuite, la publicité, qui est devenue de plus en plus présente, notamment pendant les diffusions en direct.

Vague de départs

L’an passé, la plateforme avait aussi annoncé de nouvelles règles sur le sponsoring de vidéos, sur lequel elle ne collecte rien. Mais elle avait dû rapidement faire marche arrière devant la colère de nombreux créateurs de contenus, qui menaçaient de migrer vers des services concurrents.

Twitch a aussi enregistré une vague de départs au sein de ses équipes dirigeantes, à commencer par son cofondateur et patron Emmett Shear - éphémère directeur général d’OpenAI à l’automne. Le responsable de la monétisation, celui des produits et celui des contenus ont aussi quitté l’entreprise l’an passé.

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