
A priori ces start-up risquent d’être moins turbulentes que certains supporters niçois les jours de match. Pas de fumigènes ni de chants au programme. Pourtant, elles logeront, comme eux, dans des locaux de 500 m2 au sein du stade de l’OGC Nice, l’Allianz Riviera, où l’assureur a installé son accélérateur de start-up.
Le groupe allemand a sélectionné, avec l’aide de Bpifrance et du fonds de capital investissement Idinvest Partners, cinq start-up, spécialisées dans le big data, les objets et le stade connecté. Ces entreprises n’en sont plus à un stade d’incubation : elles ont déjà levé des fonds et souhaitent changer d’échelle. "Ces start-up représentent un levier important pour la digitalisation de l’assurance", précise Sylvain Theveniaud, directeur de l’accélérateur.
Accompagnement structuré des jeunes sociétés
Durant cinq mois, ces entreprises bénéficieront "d’un accompagnement structuré par un réseau d’experts et de mentors".
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La start-up My Coach Foot fait partie des cinq sociétés sélectionnées. Les douze salariés ont développé une application multicanal qui fournit toutes les statistiques nécessaires aux entraîneurs de football (professionnels comme amateurs). Son directeur général Cédric Messina entend profiter "du réseau et de l’appui international d’Allianz ainsi que des retombées médiatiques de cette opération". L’entreprise entend étendre son offre aux nouvelles disciplines et aux objets connectés. "Un domaine où les assureurs ont forcément une place à prendre" pour le directeur général de la start-up.
Adrien Schwyter
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