L’Agence spatiale européenne fait appel à Mistral AI pour lancer ses propres assistants IA

Pour son projet de plateforme d'IA, l'ESA a fait appel à plusieurs acteurs : DXC technology pour la conception, Mistral AI pour l'accès à des modèles et Nvidia pour l'exécution. A la clé : la possibilité de créer des agents dédiés au partage de connaissances au sein de l'organisation.

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L’Agence spatiale européenne fait appel à Mistral AI pour lancer ses propres assistants IA
Centre de contrôle des satellites de l'ESA de l'ESOC à Darmstadt (Allemagne).

Même le spatial se met à l'intelligence artificielle générative ! Cette semaine, l'Agence spatiale européenne (ESA) a fait part d'un projet baptisé "Ask ESA" qui consiste à exploiter l'IA pour optimiser la performance et le partage des connaissances au sein de son organisation intergouvernementale. Pour ce faire, elle s'est associée à DXC Technology, fournisseur de services IT et partenaire de l'agence depuis une quinzaine d'années. Pour rappel, cette multinationale est née en 2017 de la fusion entre CSC (Computer Sciences Corporation) et la division services d'entreprise de Hewlett Packard Enterprise (HPE).

L'objet de ce contrat : développer une plateforme d'IA permettant à l'ESA de construire et de déployer rapidement, de façon sécurisée, des agents GenAI et d'autres solutions basées sur l'IA pour l’entreprise. La plateforme, conçue par DXC, fait appel à deux acteurs clés de l'IA : Mistral pour fournir les modèles d'IA sur lesquels seront basés les agents et Nvidia pour l'exécution de ces modèles sur la plateforme. Si elle ne donne pas de chiffres précis, l'ESA affirme qu'avec une telle plateforme elle sera en mesure d'accéder efficacement à d'importants volumes de documents et de données.

L'agence n'en est pas à sa première mission

L'agence spatiale européenne n'en est toutefois pas à son premier lancement en matière d'IA. En partenariat avec l'alliance EUT+, l'ESA développe des algorithmes d'IA pour analyser en temps réel les images capturées lors des atterrissages lunaires. L'objectif est de réduire les risques d'échec et de garantir des missions habitées plus sûres et efficaces.

Elle exploite également l'IA pour améliorer la transmission des données de la sonde Mars Express. L'outil baptisé MEXAR2 optimise la planification de l'envoi des données, réduisant ainsi les pertes potentielles et allégeant la charge de travail des équipes de planification. En juin prochain, l'ESA prévoit une autre mission "?sat-2" qui embarquera deux applications d'IA dédiées à la surveillance environnementale, notamment la détection de la pollution marine et des feux de forêt. Ces applications ont été sélectionnées dans le cadre du Challenge OrbitalAI de l'ESA.

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