La course d'obstacles réglementaires coûte cher à la fintech

Les fintech font face à des écueils, notamment règlementaires, souligne une étude de la Silicon Valley Bank diffusée mi-novembre.
Elles comptent sur les financements de leurs investisseurs pour y faire face et continuer à croître. 
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La course d'obstacles réglementaires coûte cher à la fintech
En 2014, l'un des secteurs favori des investisseurs à la recherche d'entreprises de croissance était la fintech, dont les start-up bouleversent la finance grâce aux nouvelles technologies. Ils ont investi 12,2 milliards de dollars dans ces jeunes pousses l'année dernière, soit trois fois plus qu'en 2013, où les montants collectés n'étaient que de 4,05 milliards.
Une manne bienvenue pour aider les start-up du secteur à franchir les obstacles qui freinent leur croissance, au premier rang desquels se trouve la régulation très forte qui encadre le monde de la finance.
faire changer les habitudes des consommateurs
Selon une enquête diffusée mi-novembre par la banque californienne Silicon Valley Bank, 43% de ces entreprises sont ralenties par des écueils règlementaires, difficiles à résoudre pour de petites structures, qui contrairement aux banques ne disposent pas d'un département entier consacré aux questions juridiques.
Ces fonds leur serviront également à vaincre les réticences des acteurs traditionnels du secteur à basculer aux nouvelles technologies, une barrière pour 24% des 101 sociétés interrogées dans le cadre de cette étude, réalisée début novembre.
Les fintech doivent aussi faire face à des consommateurs peu enclins à faire évoluer leurs habitudes. Le comportement de ces consommateurs est considéré comme un frein pour 18% des entrepreneurs interrogés.

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