La Grande Ecole du Numérique présente son bilan

La grande école du numérique publie son bilan et affiche ses ambitions. Depuis sa création en 2015, elle a formé 18 976 personnes et prévoit de passer à 12000 pour la seule année 2019. Pour la féminisation des effectifs, les résultats sont encourageants, mais "peut mieux faire". 

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La Grande Ecole du Numérique présente son bilan

19 000 "apprenants" formés depuis 2015 dans une des 751 formations retenues : tel est le bilan en deux chiffres de la Grande Ecole du Numérique. Souhaitée sous le quinquennat précédent, la Grande Ecole du Numérique – contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom – n'est pas une grande école avec des locaux propres. Il s'agit d'un label accordé à des formations aux métiers du numérique en métropole et dans les territoire ultramarins. Elle a été créée sur fond de pénurie de professionnels compétents, alors que le potentiel économique du numérique devenait patent. Les formations dispensées durent en moyenne 7 mois.

Des diplômes en phase avec le monde professionnel

Le pari de former des professionnels correspondant aux besoins des entreprises semble atteint, puisque 58 % des diplômés sont en CDD ou en CDI, 27 % poursuivent leur professionnalisation et 10 % font le choix de la création d'entreprise. Le salaire brut moyen d'embauche est de 25 000 euros.


Un des objectifs de la Grande Ecole du Numérique était de ne pas former les data scientists et autres profils hyper diplômés mais de promouvoir l'emploi à tous les niveaux. Ainsi, 57 % des étudiants avait un niveau scolaire "baccalauréat ou inférieur". Résultat : les principaux métiers des formés sont : développeur web/mobile, back end, front end, full stack ; les community managers et les techniciens systèmes et réseaux. "Les métiers du numérique intéressent tous les niveaux de qualification. Les besoins de compétences, liés à la transformation numérique, sont immenses", confirme Jean-Marie Marx, Haut-commissaire aux compétences et à l’inclusion par l’emploi auprès de la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, dans un communiqué de presse.

Et les femmes ?

Sur la question de la diversité, chacun choisira de voir le verre à moitié vide ou plein. Ainsi 69 % des apprenants ont moins de 30 ans et moins d'un sur cinq (17%) vient d'un quartier éligible à la politique de la ville. On note surtout que seulement un quart des élèves (24%) est une femme. C'est mieux que les 15 % de femmes travaillant dans les postes techniques du numérique et seulement une start-up sur 10 est créé par une femme.

En 2019, hommes et femmes confondus, Jean Marie Marx prévoit que "12 000 parcours de formation seront réalisés sous ce label".

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