Lyft va à nouveau tailler dans ses effectifs, 30% du personnel serait concerné
Lyft, le concurrent d’Uber sur le marché américain du transport par VTC, vient d’annoncer à ses employés une nouvelle vague de licenciements à venir. Elle pourrait concerner 30% de ses effectifs, soit 1200 personnes. Une réduction des coûts visant à être plus compétitif à la fois pour les clients et pour les VTC.
Certains plans sociaux semblent ne pas avoir suffi. Après Meta et Amazon, c’est au tour de Lyft d’annoncer une seconde vague de licenciements, six mois après la première.
La plateforme américaine de VTC va à nouveau "réduire significativement" ses effectifs pour tenter d’atteindre "une croissance rentable". David Risher, son CEO fraichement élu, a annoncé la nouvelle à tous ses employés le 21 avril 2023 par courriel, sans donner plus de détail sur le nombre de personnes, les zones et les postes concernés. Ils en sauront plus dans un second e-mail qui devrait être envoyé le 27 avril.
Selon les informations du Wall Street Journal, obtenues auprès de sources anonymes mais proches du dossier, 1200 des 4000 salariés de Lyft pourraient être ainsi congédiés, soit 30% de l’effectif total de la société. Ce qui, toujours selon le média américain, pourrait lui permettre de réduire ses coûts de moitié.
Baisser ses tarifs, augmenter les revenus des VTC
"Nous avons besoin d’être une entreprise plus rapide, avec moins d’échelons, plus proche des passagers et des chauffeurs", a justifié le CEO, expliquant que les économies permises par ces licenciements devraient permettre à Lyft de diminuer le prix de ses courses pour être plus compétitif (vis-à-vis d’Uber), d’améliorer les revenus des chauffeurs et de réduire le temps de prise en charge des clients.
C'est la deuxième fois en 6 mois que Lyft, qui a enregistré 1,6 milliard de dollars de pertes en 2022, procède à des licenciements pour redresser ses comptes. En novembre dernier, l'entreprise de VTC a déjà annoncé une réduction de 13% de son personnel, soit près de 700 suppressions de postes, que les CEO de l’époque avaient expliqué par le risque de récession et l’augmentation des coûts d’assurance du covoiturage.
Pendant ce temps, Uber continue de régner en maître sur le marché du transport de personnes aux Etats-Unis, bien aidé pendant la pandémie par sa diversification dans la livraison de repas, contrairement à Lyft. Néanmoins, Uber tente aussi de diminuer ses coûts en se recentrant sur son activité principale. En mars, on apprenait son intention d’abandonner sa division dédiée au transport de marchandises.
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