
Dans ses bureaux de San Francisco, le PDG de la société Uber doit se réjouir de la fronde anti-VTC qui fait rage en Europe.
Les chauffeurs de taxi des plus grandes capitales européennes comme Paris, Londres, Berlin, Rome ou Madrid mènent tambour battant leur combat contre les sociétés comme la sienne qui ont popularisé et étendu les services de voitures de tourisme avec chauffeur, les VTC.
Mais en décidant de faire grève et de bloquer les déplacements de milliers de clients le 11 juin, les taxis ont obtenu l'effet inverse et offert une publicité indirecte à ceux qu'ils contestent de manière si véhémente.
Opération buzz VTC réussie. Now la SNCF & les taxis peuvent reprendre le travail, la France a compris pkoi il faut des VTC. #vtc @Uber_Paris
— Sylvain Briant (@sylvainbriant) 11 Juin 2014
record de souscription pour uber
Hier, en pleine grève, l'application mobile Uber qui permet de réserver un VTC avec son smartphone a multiplié par 8 à 10 en moyenne ses réservations. Mieux encore, la start-up a fait exploser son record de souscriptions sur un jour, avec une augmentation de 850 % par rapport à un mercredi ordinaire.
Des chiffres gargantuesques attisés par le sens affûté du marketing des dirigeants de la pépite californienne. "50% de réduction sur toutes les courses partagées" proposait ainsi, le 11 juin, Uber à ses souscripteurs français. Une offre qui flirte avec la provocation mais vite étendue à d'autres villes couvertes par le service pour profiter de ce "coup de pub" involontaire.
50% de réduction sur toutes les courses partagées lors de la grève des taxis demain, à Paris et à Lyon ! #PARISBOUGE http://t.co/5gBcTPhoMY
— Uber Paris (@Uber_Paris) 10 Juin 2014
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