Après son rachat par Microsoft, Activision change de patron
Après plus de trente ans à la tête de l'éditeur de jeu vidéo, le controversé Bobby Kotick passe la main. Il va toucher un chèque de 375 millions de dollars.
Microsoft prend véritablement les commandes d’Activision Blizzard. Deux mois après avoir finalisé le rachat de l'éditeur de jeux vidéo, le groupe de Redmond a officialisé le départ de Bobby Kotick, à sa tête depuis une trentaine d'années. L'éditeur de la franchise Call of Duty sera désormais placé sous la responsabilité de Matt Booty, qui dirige les studios internes de Microsoft. Le reste de l'organigramme d’Activision ne change qu'à la marge.
Effectif le 29 décembre, le départ de Bobby Kotick marque une rupture majeure. En poste depuis 1991, le dirigeant a transformé la petite société, au bord de la faillite, en géant mondial du secteur, notamment en fusionnant en 2008 avec la branche jeu vidéo de Vivendi, qui détient alors Blizzard.
Figure très controversée
Mais Bobby Kotick est aussi une figure très controversée, détesté par une partie des joueurs. Il a notamment été très critiqué pour sa réponse aux accusations de discriminations et harcèlement sexuel chez Activision. Si une enquête avait été ouverte en 2021, elle vient d’être classée sans suite par les autorités californiennes.
Le départ de Bobby Kotick faisait d’ailleurs partie des arguments mis en avant par Microsoft pour défendre le rachat d’Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars. Une opération initialement remise en cause par les gendarmes de la concurrence aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Bobby Kotick va toucher un chèque de 375 millions de dollars.
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