Le CEA veut se mettre à l’heure du calcul exaflopique en 2020
Avec le supercalculateur Tera-1000 commandé à Bull, le CEA met le cap sur le calcul exaflopique. A l’horizon 2020, cette machine serait 1000 fois plus puissante que le Tera-100 en service actuellement. Elle sera dédiée exclusivement aux applications militaires de simulation nucléaire.
Le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) entre dans la course au calcul intensif exaflopique. Il vient de commander à Bull, du groupe Atos, le Tera-1000, le supercalculateur qui devrait succéder au Tera-100, actuellement en service depuis 2010. Le montant du contrat n’est pas dévoilé.
La commande porte sur plusieurs tranches de calcul à livrer progressivement d’ici à 2020. La première concerne une machine d’une puissance de calcul d’environ 1 pétaflops (soit 1015 d’opérations en virgule flottante par seconde), équivalente à celle du Tera-100, mais pour une consommation électrique 5 fois inférieure. Elle a été déjà livrée en avril 2015.
Un proto de 25 pétaflops en 2017
C’est avec la seconde étape que le CEA mettra vraiment le cap sur le calcul exaflopique. Un prototype d’une puissance de calcul de 25 pétaflops sera livré en 2017. Il bénéficie d’une architecture qui préfigure la génération de supercalculateurs exaflopique prévue à l’horizon 2020 et qui offre une puissance de calcul de l’ordre de 1 exaflops (soit 1018 opération en virgule flottante par seconde).
Comme le Tera-100, le Tera-1000 se destine exclusivement à la direction des applications militaires du CEA, aux simulations nucléaires en remplacement des essais interdits depuis 1996. Le CEA a toujours été à la pointe dans le calcul intensif. En novembre 2010, le Tera-100 occupait la 6e place du Top500, le classement des 500 supercalculateurs les plus puissants au monde. Dans le dernier classement de novembre 2014, il est tombé à la 47e place.
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