Adblocks : la deuxième place dont leboncoin.fr se serait bien passé
AdBack publie un classement des sites Internet les plus pénalisés par les bloqueurs de publicité.
Tout le monde (ou presque) s'y retrouve.
Pour certains sites, le manque à gagner atteint plusieurs millions d'euros dans le monde.
Christophe Bys
C'est ce qu'on appelle une étude intéressée puisqu'elle a été réalisée par une start-up, AdBack, dont le métier est d'étudier pour le compte des annonceurs et des médias les raisons pour lesquelles les internautes installent des bloqueurs de publicité.
Les résultats publiés n'en demeurent pas moins intéressants, car ils montrent l'ampleur du manque à gagner pour des sites pourtant bien installés. Pour la France, le premier enseignement est que les sites les plus touchés en volume ne sont pas au premier chef les sites Internet des médias ou les pure players. Ainsi, le premier média à apparaître est le figaro.fr qui perd 1,364 million d'euros par an à cause des bloqueurs, juste devant le site pornographique Pornhub qui ne perd que 1,145 million. En septième place devant Darty et le Figaro figure le site buzzfil.net, média d'un nouveau genre rassemblant les sujets du moment qui buzzent.
Yahoo prend cher
L'examen du podium de tête montre que ceux qui perdent le plus sont ceux qui ont le plus de trafic sur leurs sites. Ainsi, le premier du classement est Amazon qui perdrait 5,2 millions d'euros par an en France, suivi du bon coin, qui en perd 3,7 et, sur la troisième marche du podium YouTube qui doit subir un manque à gagner de 3,4 millions d'euros. Lors de la publication récente de ses résultats, le bon coin a indiqué qu'il était la troisième régie publicitaire de France. Rien d'étonnant donc qu'on le retrouve dans les plus gros perdants.
La start-up publie un classement pour plusieurs pays et a aussi compilé les données pour le monde. On découvre ainsi, que le site YouTube arrive à la cinquième place avec un manque à gagner de 219 millions de dollars, suivi par le site Yahoo.fr qui en perd 214 millions chaque année.
Pour obtenir ce classement, la start-up fait l'hypothèse d'un CPM moyen de 0,42 dollar qu'elle multiplie par le nombre d'éléments bloqués par page, par le nombre de pages vues chaque mois (multiplié par douze) et par le taux d'ad-blocker du pays concerné.
Pour voir l'intégralité du classement pour la France et les autres pays, cliquez ICI.
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