Le consortium de calcul intensif CCRT (Centre de Calcul Recherche et Technologie) se met à l’heure du calcul pétaflopique. Il se prépare à accueillir au milieu de l’année 2016 son premier supercalculteur pétaflopique au nom de COBALT. Construit par
Bull (groupe Atos), ce nouvel équipement aura une puissance de calcul crête d’environ 1,4 pétaflops (1 pétaflop vaut un million de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde), soit près de trois fois celle de la machine dont dispose aujourd’hui le CCRT. Le montant de l’investissement n’est pas dévoilé.
420 téraflops pour la machine actuelle
Créé en 2003, le CCRT est un partenariat entre le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et 13 industriels français, gros consommateurs de moyens de calcul intensif, dont
Airbus Défense & Space,
Areva,
EDF, Herakles, L’Oréal,
Safran,
Snecma,
Thales, Turbomeca et
Valeo. L’objectif est de favoriser l’usage de la simulation numérique dans la recherche et développement en France en mutualisant les moyens de calcul. Le CEA dispose par ailleurs de ses propres moyens dédiés à ses recherches militaires dans le nucléaire.
Le CCRT dispose aujourd’hui sur le campus Teratec de calcul intensif et simulation, à Bruyères-le-Châtel, du supercalculateur Airain. Signé par Bull, il affiche une puissance de calcul de 420 téraflops (1 téraflops vaut 1000 milliards d’opérations en virgule flottante par seconde). Il a été installé en 2012.
Bientôt 6 supercalculateurs pétaflopiques en France
Le COBALT sera le sixième supercalculateur pétaflopique installé en France. Les cinq autres sont: Le Pangea de 2 pétaflops chez Total (signé SGI), l’Occigen de 1,6 pétaflops au centre de calcul des universités Cines (construit par Bull), le Curie de 1,36 pétaflops au Très grand centre de calcul du CEA (signé Bull), le BlueGene/Q de 1 pétaflops au CNRS (fourni par
IBM) et le Tera-100 de 1 pétaflops dédié exclusivement aux recherches nucléaires au CEA (réalisé par Bull).
Réagir