Jean-Noël Barrot applique certaines des recommandations du French Tech Finance Partners
Il avait été créé pour ça en début d’année. Le French Tech Finance Partners a fait 92 propositions au gouvernement qui pourraient selon l’instance débloquer certains freins au financement des start-up françaises. Jean-Noël Barrot en a validé 42 et 27 seront implémentées immédiatement comme la révision des critères du Next 40 ou la création d’un label deep tech.
Ces derniers temps, le gouvernement semble très attentif aux difficultés de financement des start-up de la French Tech, qui causent souvent leur manque de compétitivité sur les marchés internationaux.
En début d’année, il a créé le French Tech Finance Partner (FTFP), une instance réunissant 16 membres représentatifs des investisseurs de la tech tels qu’Orange Venture, Partech ou encore EQT Ventures, des banques, mais aussi des associations comme France Invest et France Digitale. L’idée était de leur permettre d’avoir un dialogue structuré entre eux et avec le gouvernement pour identifier les obstacles aux financements des entreprises françaises et les moyens de les faire tomber.
42 recommandations validées
Depuis, des groupes de travail se sont formés, des réunions ont été organisés et un rapport a été remis à Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications. Il se concentre sur quatre problématiques identifiées comme majeures : le manque d'investisseurs en région, les difficultés de financement de la deeptech, l’attractivité de la tech française et les critères de sélection des programmes French Tech Next40/FT120.
Le 1er juin 2023, le ministère a annoncé que sur les 92 recommandations présentées à la puissance publique pour renforcer l’écosystème tech français, 42 avaient été validées.
Création d'un label deep tech pour les start-up et les investisseurs
Parmi elles, 27 seront implémentées immédiatement comme la désignation chaque année d’une Capitale Française de la Tech en région, l’idée étant de régler le problème d’un tissu de financement très (trop) concentré dans la capitale.
Un label deeptech va également être de suite créé par le gouvernement pour les start-up et les fonds, ce qui n'est pas étonnant puisqu'il martèle depuis plusieurs mois l'importance de booster l’émergence des start-up développant des innovations de rupture, qui participent aux objectifs de réindustrialisation et de souveraineté du pays.
D’autre part, à partir de maintenant et selon les conseils de la FTFP, le gouvernement inclura un représentant de fonds d’investissement français dans chaque déplacement officiel à l’étranger. On imagine que l'objectif est de travailler sur l'attractivité, à l'international, de la marque French Tech.
Des critères Next40/French Tech 120 plus orientés sur la rentabilité
Par ailleurs, le gouvernement a accepté de retravailler les critères du Next40 et du French Tech 120 que la FTFP jugeait trop axés sur les fonds levés et pas assez sur le chiffre d’affaires et les emplois créés. Il faut dire que la décision s’inscrit parfaitement dans le contexte actuel et colle aux nouvelles exigences des investisseurs.
15 autres recommandations doivent être instruites rapidement. Quant à la FFTP, elle va poursuivre ces travaux sur de nouveaux sujet, à commencer par la gestion des difficultés de financement, les voix d’exit pour les start-up et l’ESG au sein de la tech.
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