Le New York Times attaque OpenAI et Microsoft en justice

Le grand quotidien américain accuse la start-up d'avoir utilisé des millions d'articles pour entraîner le grand modèle de langage alimentant le robot conversationnel ChatGPT.

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Le New York Times attaque OpenAI et Microsoft en justice

Une nouvelle procédure judiciaire contre OpenAI. Mercredi 27 décembre, le New York Times a officiellement porté plainte contre le concepteur du robot conversationnel ChatGPT et contre Microsoft, son principal actionnaire.

Le grand quotidien américain accuse la start-up d’avoir utilisé, sans aucune autorisation ni rémunération, des millions d’articles pour entraîner ses grands modèles de langage GPT. Il réclame des “milliards de dollars dommages” à OpenAI. Et aussi la mise hors ligne des modèles alimentés par ses contenus.

Impact sur l'audience

Dans sa plainte, le New York Times cite plusieurs exemples de réponses fournies par ChatGPT reprenant quasiment mot pour mot des articles publiés par ses journalistes. Le quotidien redoute ainsi une baisse de son audience en ligne et un impact négatif sur les abonnements - en rendant disponible gratuitement des informations jusque-là placées derrière un paywall.

Le quotidien indique avoir contacté OpenAI et Microsoft au printemps pour tenter de trouver une solution à l’amiable, autour d’un accord commercial autorisant l’utilisation des articles du New York Times. Mais ces négociations n’ont pas abouti.

Accord avec d'autres médias

En juillet, OpenAI a signé un accord de licence avec Associated Press, la grande agence de presse américaine, lui permettant d’exploiter toutes les dépêches publiées depuis 1985. En décembre, OpenAI a conclu un partenariat similaire avec l'éditeur allemand Axel Springer, qui détient le tabloïd Bild, le quotidien Die Welt, et les sites Business Insider et Politico.

Ces derniers mois, les procédures judiciaires contre OpenAI se multiplient. Elles émanent principalement d’auteurs qui accusent la start-up d’avoir utilisé des centaines de milliers de livres, contenus dans des bibliothèques piratées, pour entraîner ses modèles. Pour l'instant, aucune plainte n'a donné lieu à un procès, qui pourrait faire jurisprudence face au vide juridique actuel.

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