Anysphere, la start-up d'IA à l'origine de l'éditeur de code Cursor, lève 900 millions de dollars

Décrite par ses investisseurs comme la start-up logicielle avec la croissance la plus rapide ayant jamais existé, Anysphere voit ainsi sa valorisation portée à 9,9 milliards de dollars. Avec ses nouveaux capitaux, elle prévoit d'améliorer ses outils et d'agrandir ses équipes.

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Anysphere, la start-up d'IA à l'origine de l'éditeur de code Cursor, lève 900 millions de dollars

La start-up d'intelligence artificielle (IA) Anysphere poursuit son ascension fulgurante. Jeudi 5 mai, elle a annoncé une levée de fonds de 900 millions de dollars (soit 788 millions d'euros), laquelle porte son valorisation à 9,9 milliards de dollars (8,6 milliards d'euros). Le tour de table a été mené par Thrive Capital, avec la participation d'investisseurs tels qu'Andreessen Horowitz, Accel et DST Global.

100 millions de dollars de revenus annuels

Fondée en 2022, Anysphere a mis au point un éditeur de code informatique très populaire, du nom de Cursor. Alimenté par l'IA, celui-ci peut analyser les actions d'un programmeur, suggérer des lignes de code supplémentaires et répondre via un robot conversationnel. Selon Bloomberg, l'outil est désormais utilisé quotidiennement au sein de sociétés comme OpenAI, Spotify ou Instacart.

Les recettes d'Anysphere proviennent donc principalement des abonnements payants à Cursor (20 dollars par mois pour les particuliers, 40 pour les professionnels au sein d'entreprises). En janvier, la start-up a déclaré avoir dépassé les 100 millions de dollars de revenus annuels récurrents, devenant ainsi selon ses investisseurs la start-up logicielle avec la croissance la plus rapide ayant jamais existé.

"Continuer à repousser les limites"

Cette levée de fonds s'inscrit donc dans la trajectoire intacte d'Anypshere. L'entreprise prévoit de consacrer la majeure partie de ses nouveaux fonds à ses efforts de recherche et de développement, notamment en perfectionnant ses modèles d'IA existants et en en développant de nouveaux.

"Je pense qu'il y a encore beaucoup à faire du côté des produits et de la technologie, et nous voulons continuer à repousser les limites", a anticipé le patron de la start-up, Michael Truell, auprès de Bloomberg. Et d'annoncer qu'il investira également dans les ressources humaines afin d'augmenter son nombre d'employés, pour l'heure de 100.

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