Après la France, le Luxembourg déroule le tapis rouge à Mistral AI
Après avoir réussi à s'attirer les faveurs de l'administration française, Mistral AI accélère désormais sur la scène internationale en mettant la priorité sur l'Europe. Le gouvernement du Luxembourg vient de signer un contrat pluriannuel avec la start-up pour intégrer l'IA générative dans ses différents services.
Mistral AI s'affirme en Europe. Au lendemain du salon VivaTech, la start-up française s'en est allée chez nos voisins Luxembourgeois pour signer un contrat de taille avec le gouvernement du Luxembourg.
"Nous soutiendrons l'ambitieuse stratégie luxembourgeoise en matière d'IA en : déployant nos solutions dans l'administration publique et la défense ; favorisant la collaboration avec les instituts de recherche ; créant des emplois hautement qualifiés avec l'ouverture de nouveaux bureaux au Luxembourg", indique Mistral AI.
Le Luxembourg, l'exemple type pour attirer d'autres pays
Ses modèles d'IA devraient donc être exploités dans l’administration publique, la défense (le ministère de la Défense et les forces armées luxembourgeoises) ainsi que la recherche. Un bureau local devrait par ailleurs être ouvert pour le suivi des projets dans le cadre de ce partenariat pluriannuel.
Le fleuron français compte sur ce partenariat pour servir de modèle "sur la manière dont l'IA peut stimuler l'innovation au niveau national, soutenir l'autonomie stratégique et garantir un contrôle total des données". Désormais bien implanté dans l'Hexagone, la start-up veut montrer qu'elle est capable d'exporter son savoir-faire au-delà des frontières.
Mistral AI a pris ses marques en France
En France, Mistral AI a réussi à percer les murs épais du secteur public. La société a ainsi été retenue par le ministère de la Défense français après un benchmark, et son modèle open source répond aux besoins de souveraineté et de sécurité. Pour son projet de plateforme d'IA, l'Agence spatiale européenne a aussi fait appel aux modèles de Mistral AI couplés aux services du fournisseur DXC Technology et à Nvidia pour l'exécution. A la clé : la possibilité de créer des agents dédiés au partage de connaissances au sein de l'organisation.
France Travail a également fait appel à ses services, un travail d'intégration de l’IA au service des demandeurs d’emploi étant en cours. Enfin, en marge de VivaTech, le premier ministre français, François Bayrou, a rappelé la mise à disposition, sous forme de test, d'un chatbot IA de Mistral pour certains services de l'administration (l'équivalent de 10 000 agents). La solution pourrait être généralisée à l'ensemble des six millions d'agents publics.
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