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Facebook F8 : tapis rouge pour Messenger et ses "bots"
F8 : Facebook joue à l'équipementier télécoms
A la conférence développeurs F8, Facebook sort définitivement de son pré-carré habituel.
Le réseau social, qui a pris goût à l'infrastructure télécoms, présente un Wi-Fi très haut débit pour couvrir les villes plus vite et aussi bien que la fibre optique.
Emmanuelle Delsol
Derrière l’IA, l’infra. A l’occasion de la conférence développeurs Facebook F8, les chat bots ont fait le show. Pourtant, le Californien a aussi réaffirmé son implication sérieuse dans un sujet beaucoup moins fun, mais tout aussi crucial pour sa stratégie : les infrastructures télécoms. Après ses ailes solaires Aquila et son laser, après Internet.org, son Telecom Infra Project, le Californien s’attaque à la couverture urbaine en très haut débit.
Du Wi-Fi très haut débit plutôt que de la fibre optique
Mais en lieu et place de la fibre optique - trop chère, trop lourde à mettre en œuvre - c’est avec du Wi-Fi en très haut débit et des équipements made in Facebook que la firme de Mark Zuckerberg veut arriver à ses fins. Dans ce but, le Californien a présenté le 13 avril deux nouveaux projets issus de son Connectivity Lab né il y a deux ans, Terragraph et Aries.
Du Wi-Fi très haut débit et des équipements maison
Terragraph couple de l’équipement réseau banalisé enrichi par des équipements et logiciels conçus par les équipes de Facebook et éprouvés dans ses datacenters (nœuds IPv6, fonctions réseau logicielles, protocoles de routage modulaire…) avec le nouveau standard WiGig. Ce Wi-Fi pour les objets, à très haut débit et faible latence, présente l’intérêt de profiter de bandes de fréquences en 60 GHz sans licence dans de nombreux pays (en France, elles sont réservées par le gouvernement et l’armée). Pour l’utiliser, le Californien a concocté, là-encore, des systèmes radio conçus pour de l’électronique grand public. Avec Terragraph, Facebook veut ainsi mailler les villes en Wi-Fi très haut débit en équipant le mobilier urbain de nœuds Wi-Fi.
Un premier pilote à San Jose
Aries complète le dispositif avec des grappes de 96 antennes mobiles capables d’alimenter 24 flux simultanés. Le système assure une couverture étendue tout en optimisant les coûts et la consommation énergétique des communications. En théorie, les systèmes conçus dans le cadre de ces deux projets pourraient défier la fibre optique mais sans fil. Reste au Californien à se frotter aux tests grandeur nature. Il a réalisé un premier prototype pour ses antennes mobiles et a réalisé quelques essais dans San Francisco. Mais pour son premier pilote grandeur nature, il va déployer prochainement des antennes et équiper du mobilier urbain à San Jose. Coïncidence ou pas, la pointe sud de la Silicon Valley accueille aussi de longue date les grands de l’électronique et des télécoms.
Pour répandre ses services dans les moindres recoins de la planète, Facebook a besoin d’une infrastructure réseau la plus étendue possible. Face à des opérateurs qui ne vont sans doute pas assez vite à son goût, il prend les choses en main avec ses propres projets. Mais en appliquant la méthode Silicon Valley : faire vite et le mieux possible.
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