Le Partenariat mondial pour l'intelligence artificielle se réunira en Slovaquie en novembre
Composée d'une trentaine de pays, cette entité similaire au Giec organisera son prochain sommet dans la capitale slovaque, les 25 et 26 novembre prochains. Objectif : adopter une déclaration commune sur la gouvernance de l'intelligence artificielle.
Le prochain sommet du Partenariat mondial pour l'intelligence artificielle (PMIA, ou GPAI en anglais) se déroulera à Bratislava, en Slovaquie, les 25 et 26 novembre prochains, comme l'a repéré le média français Contexte. Cet événement devra permettre aux pays membres du GPAI de s'accorder sur une déclaration commune sur le développement de l'IA.
Né en 2020 après une prise de parole d'Emmanuel Macron et de l'ex-premier ministre canadien Justin Trudeau en 2018, le Partenariat mondial pour l'intelligence artificielle prend pour modèle le Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, créé en 1988 pour documenter le changement climatique et ses conséquences.
Plusieurs thématiques évoquées
Le sommet de novembre 2025 aura pour thématique "Partenariat en action : développer la coopération internationale et multipartite entre les pays et les parties prenantes du PMIA", selon un document du Conseil de l'Europe publié par Contexte. Les discussions de la première journée seront dédiées à "la compréhension et la définition de l'avenir de l'IA, en explorant les capacités actuelles et futures de l'IA".
Au deuxième jour, seront abordés les investissements dans l'intelligence artificielle. D'autres sujets seront évoqués : "les besoins en infrastructures critiques, notamment la puissance de calcul, les besoins énergétiques et les solutions de refroidissement de l'IA", l'open source, "les approches permettant de garantir la sécurité de l'IA", le partage des bénéfices de l'IA entre pays...
Une position commune à venir
Les invités à ce sommet sont en toute logique les quelque 29 membres du PMIA.On y retrouve notamment l'Union européenne, la France, le Brésil, l'Inde, le Japon, le Sénégal, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, bien que les relations internationales de ce dernier membre se soient tendues depuis le début du second mandat de Donald Trump.
Reste que ces Etats devront à terme s'entendre sur une position commune appelée pour l'occasion "déclaration de Bratislava". Celle-ci "fournira des orientations de haut niveau pour les travaux du PMIA en 2026" et devra être adoptée lors d'un conseil du Partenariat mondial pour l'intelligence artificielle.
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