Soutenue par Toyota, May Mobility lève 83 millions de dollars pour déployer ses véhicules autonomes
May Mobility lève 83 millions de dollars pour poursuivre le développement de sa technologie de conduite autonome et équiper plus de véhicules Toyota Sienna. Le constructeur, qui soutient la start-up, entend déployer ces véhicules dans le cadre d'un service de mobilité "Autono-MaaS". Un concept qui regroupe celui de Mobility-as-a-Service et de véhicule autonome.
May Mobility, une start-up déjà soutenue par Toyota et BMW, lève 83 millions de dollars pour poursuivre le déploiement de sa technologie de conduite autonome. La start-up a mené ce tour de table auprès de Mirai Creation Fund II, Tokio Marine et Toyota Tsusho, et auprès de ses investisseurs existants Toyota Ventures, Millennium Technology Value Partners, Cyrus Capital Partners, 1843 Capital, BMW i Ventures et Bay Lake Ventures. La jeune pousse a levé un total de 166 millions de dollars depuis sa création.
Des Toyota Sienna autonomes
May Mobility développe une technologie de conduite autonome baptisé MPDM pour Multi-Policy Decision Making. Elle veut utiliser ce nouvel apport financier pour déployer rapidement sa technologie sur des véhicules, et notamment des véhicules Toyota comme le Sienna. Pour l'aider dans ses déploiements, May Mobility entend embaucher de nouvelles personnes dont des ingénieurs.
May Mobility et Toyota travaillent sur le déploiement de Toyota Sienna autonomes, équipés de la technologie de May Mobility, au moins depuis mai 2021. Le véhicule Toyota Sienna autonome fait partie de la vision de la mobilité du constructeur qui parle d'Autono-MaaS pour Autonomous MaaS. Ce concept regroupe celui de MaaS (Mobility-as-a-Service) et de véhicule autonome. L'idée étant de mettre au point un service de mobilité multimodal autonome. Le lancement de cette plateforme doit avoir lieu d'ici 2023.
Des tests sans chauffeur en 2023
"Nous continuerons à remettre en question le statu quo du transport en commun en remodelant l'avenir avec l'industrie du véhicule autonome", affirme Edwin Olson, CEO de May Mobility. Pour ses déploiements, la start-up s'associe avec des municipalités, des quartiers d'affaires, des campus éducatifs et des zones résidentielles pour leur proposer un service de mobilité du premier et dernier kilomètre. La start-up assure avoir réalisé plus de 300 000 trajets générant des revenus et lancé des services de mobilité dans 9 villes.
Elle a notamment déployé des pilotes à Ann Arbor dans le Michigan et Fishers dans l'Indiana. Son premier déploiement à l'international a eu lieu à Higashihiroshima, au Japon. La start-up entend réaliser d'autres tests dans d'autres pays. "May est maintenant prêt pour une expansion internationale grâce à ce nouveau financement", a commenté Ryan Green, CFO May Mobility. La pépite souhaite notamment mener des opérations sans chauffeur en 2023. Une étape supplémentaire à franchir pour démontrer la robustesse de sa technologie.
Sur ce sujet, le français EasyMile a obtenu l'autorisation de faire circuler sa navette autonome sans opérateur à bord à Toulouse. Son concurrent Navya entend présenter la supervision à distance d’une flotte de véhicules autonomes sans opérateur à bord à l’occasion du salon Autonomy Paris qui se tiendra les 16 et 17 mars 2022.
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