Uber veut déployer des taxis autonomes WeRide à Dubaï dès 2026
Le numéro 1 du VTC et la société de conduite autonome WeRide ont signé un protocole d'accord avec l'autorité des transports de Dubaï pour proposer des taxis autonomes sur la plateforme Uber dans l'émirat. De premiers véhicules devraient circuler avec un conducteur de sécurité cette année, avant un déploiement commercial en 2026.
La course au déploiement de taxis autonomes s'intensifie au Moyen-Orient. WeRide, société chinoise spécialisée dans le développement de voitures et bus autonomes, a annoncé le 16 juin la signature d'un protocole d'accord (MoU) avec le géant du VTC Uber et l'Autorité des routes et transports (RTA) de Dubaï, chargée de l'exécution des projets de circulation dans l'émirat.
Dans le cadre de ce partenariat, des tests débuteront dans l'année à Dubaï, avec un conducteur de sécurité à bord. Les trajets autonomes auront lieu dans un second temps, les deux sociétés espérant un lancement commercial à horizon 2026. “Les préparatifs sur le terrain pour la phase pilote, menés par WeRide et Uber, sont déjà en cours, avec le soutien stratégique et la supervision de la RTA”, précise la société chinoise dans un communiqué.
WeRide et Uber prévoient d'étendre leur service à 15 nouvelles villes
Il s'agit de la seconde incursion de WeRide aux Émirats arabes unis, toujours avec Uber. Le mois dernier, l'entreprise annonçait le lancement d'essais sans conducteur de sécurité à Abu Dhabi, avec une extension de la future zone de desserte à deux îles de la capitale émiratie. Elle ajoutait alors que “des trajets commerciaux sans conducteur et des zones de service supplémentaires seront introduits progressivement à partir de l'été 2025, sous réserve des approbations réglementaires”.
Les deux sociétés ont récemment modifié leur partenariat sur les taxis autonomes, en prévoyant d'étendre le service à 15 nouvelles villes dans les cinq prochaines années. Elles n'ont pas précisé les zones concernées, indiquant simplement que certaines seraient européennes et qu'elles ne se situeraient ni aux États-Unis, ni en Chine. Un accord qui inclut un investissement supplémentaire de 100 millions de dollars (86 millions d'euros) dans WeRide.
Une technologie déployée sur des bus Renault à Valence
Fondée en 2017, WeRide exploite un service de taxis robots à Guangzhou, en Chine. Elle a également lancé un service de bus autonomes et des “robovans” pour la logistique dans l'Empire du Milieu. La start-up réalise aussi des essais à San Jose, aux États-Unis et a obtenu des permis de circulation à Singapour et… en France.
Dans le cadre d'un accord avec Renault, la jeune pousse propose depuis 2024 un service de bus autonome lors du tournoi de tennis de Roland-Garros. Elle déploie aussi son système de conduite autonome de niveau 4 sur des bus autonomes à Valence (Drôme). Long de six mètres, ces véhicules parcourent un trajet de 3,3 kilomètres et peuvent transporter jusqu'à huit passagers. Les expérimentations sont en cours, pour un lancement commercial espéré en juillet.
WeRide n'est pas la seule société de conduite autonome à vouloir faire du Moyen-Orient son terrain de jeu. Fin mars, Baidu a annoncé que son entité de conduite autonome Apollo Go avait signé un accord avec la RTA de Dubaï pour un déploiement de taxis dans l'émirat. 100 véhicules devraient être déployés d'ici fin 2025 et jusqu'à 1000 en 2028.
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