Deepsense lève 3 millions d'euros pour sa technologie de reconnaissance faciale
Deepsense lève 3 millions d'euros pour poursuivre le développement de sa solution de biométrie faciale. La start-up française développe une technologie permettant de confirmer l'identité d'un utilisateur, qu'elle souhaite commercialiser auprès de secteurs comme les services financiers et banquiers, ainsi que pour des cas d'usage impliquant l'accès à des zones à risque.
La start-up parisienne spécialisée dans la biométrie faciale Deepsense lève 3 millions d'euros. Fondée par Yassine Mountacif en juillet 2019, la jeune pousse a réalisé cette levée de fonds auprès de business angels et du fonds américain SEAF. Cet apport financier doit lui permettre de poursuivre ses efforts en R&D et le déploiement commercial de sa solution.
Authentification d'utilisateurs
Deepsense développe une technologie qui reconnaît et authentifie l'utilisateur, et détecte les tentatives de fraudes, le tout en moins d’une seconde, assure-t-elle. La solution sait par exemple distinguer une personne réelle d'une image issue d'une vidéo ou d'une photo. La solution de biométrie faciale peut facilement être intégrée sur n'importe quel appareil (ordinateurs, smartphones, tablettes).
Deepsense vise différents secteurs, comme les services financiers et banquiers, mais également des cas d'usage impliquant le contrôle d'accès à des zones à risque, en passant par les entreprises de la 'gig economy' (ou économie à la tâche) qui englobe des plateformes comme Uber, Deliveroo et Frichti.
La jeune pousse ne s'arrête pas à la France puisqu'elle aimerait commercialiser sa technologie en Espagne, au Canada ou au Maroc. La concurrence est rude, avec le positionnement d'entreprises comme Thales, Microsoft ou encore Amazon qui développe des technologies de reconnaissance faciale.
Biais éthiques de ces technologies
La reconnaissance faciale permet de renforcer la sécurité puisque s'il semble facile de voler certaines informations comme un mot de passe ou une adresse email, il est plus compliqué d'usurper les caractéristiques biométriques d'une personne. De manière globale, cette technologie est de plus en plus utilisée, notamment depuis qu'Apple a embarqué un système de reconnaissance faciale pour débloquer ses iPhones.
Toutefois, des Etats ou des villes cherchent à en limiter l'usage, notamment par les forces de l'ordre à des fins d'authentification. D'autant plus que ces systèmes de reconnaissances faciales sont régulièrement critiqués pour leurs biais et leurs difficultés à identifier des personnes de couleur ou d'origine ethnique.
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