Uber commercialise l'accès à sa plateforme auprès des gestionnaires de transport

Uber se tourne vers la commercialisation de son logiciel. L'entreprise de VTC a annoncé mercredi 17 juin 2020 commercialiser son logiciel qui répartit des courses auprès des opérateurs de transport en commun, rapporte Bloomberg. Une nouvelle façon pour Uber de générer des revenus.

Un service de transport local accessible sur l'app Uber
Cela faisait quelques temps que l'entreprise de VTC visait le secteur des transports en commun, en mettant en avant par exemple le réseau d'une ville sur son application comme à Denvers ou à Paris. Mais ce partenariat va plus loin. Le service de transport du comté de Marin, en Californie, paye l'utilisation du logiciel d'Uber pour alimenter son propre service de transport à la demande.

Ce gestionnaire de transport proposait depuis 2018 un service de van à la demande baptisé Marin Connect. Jusqu'à présent, ce service comprenant quatre véhicules, était accessible via une application dédiée qui était gérée par le spécialiste du transport partagé à la demande Via. A partir du 1er juillet, Marin Connect sera visible sur l'application Uber, au même titre que les Uber Pool ou les Uber X. Ce service sera accessible sur une zone géographique donnée, de 6h à 19h les jours de semaine uniquement, au prix de 4 dollars par mile, détaille VentureBeat.

Diversification de ses sources de revenu
En plus de s'occuper de la gestion de ce service de transport à la demande, Uber affiche les horaires des transports en commun sur son application. Ce contrat d'une durée de deux ans coûte 80 000 dollars au gestionnaire de transport, selon Bloomberg. "Ce n'est pas un coup unique. C'est un nouveau produit et une nouvelle division", assure David Reich, responsable d'Uber Transit. L'entreprise de VTC souhaite devenir l'application de mobilité qui regroupe l'ensemble des offres de transport disponible.

Si ce premier contrat est assez modeste, cela n'est qu'un début. A l'avenir, Uber pourrait bénéficier de revenus fiables et réguliers s'il parvenait à multiplier ce type de contrat. L'entreprise de VTC affirme d'ailleurs mener des discussions avec une douzaine de gestionnaires de transport à travers le monde, selon Bloomberg. Uber a trouvé une nouvelle façon de commercialiser sa technologie. Une nécessité pour l'entreprise de VTC qui, fortement affectée par la crise liée à la pandémie de Covid-19, est toujours en quête de rentabilité.

Sélectionné pour vous

Supernal, la filiale de taxis volants d'Hyundai, suspend ses activités

Les États-Unis clôturent l'enquête sur l'auto-certification des taxis autonomes Zoox

EHang, Wisk Aero… Dans les airs, la course aux taxis sans pilote s'accélère