L'opérateur britannique British Telecom veut accélérer les suppressions de postes grâce à l'IA
Dans un entretien accordé au quotidien The Financial Times, la patronne de l'entreprise, Allison Kirkby, a déclaré que les progrès de l'intelligence artificielle pourraient lui permettre de supprimer davantage d'emplois que les quelques dizaines de milliers déjà prévus pour la fin de la décennie.
Depuis son arrivée en février à la tête de l'opérateur de télécommunications britannique British Telecom, aussi appelé BT Group, Allison Kirkby met les bouchées doubles pour supprimer des postes. Pour cela, elle compte sur les progrès de l'intelligence artificielle (IA), comme elle l'a expliqué au quotidien économique The Financial Times, dans un article publié lundi 16 juin.
Des dizaines de milliers de licenciements
Selon elle, le projet de BT Group, qui prévoit depuis de supprimer plus de 55 000 emplois et de réduire ses coûts de 3 milliards de livres sterling (soit 3,5 milliards d'euros) d'ici 2030, n'est pas suffisant au regard du "potentiel de l'IA". "En fonction de ce que nous apprend l'IA [...], il est possible que BT soit encore plus petit d'ici la fin de la décennie", a-t-elle dit.
Grâce à l'automatisation de certaines tâches, l'opérateur de télécommunications pourrait ainsi réduire ses ressources humaines afin de rester compétitif, argue-t-elle. Mais Allison Kirkby n'est pas la seule à entrevoir des suppressions de postes. Ces dernières années, nombre de ses homologues, chez T-Mobile, Telefonica ou Orange ont procédé à d'importants licenciements.
Un vaste projet de restructuration
La patronne de British Telecom a aussi évoqué le projet de restructuration de son groupe. Récemment, comme l'explique The Financial Times, elle a recentré BT sur le Royaume-Uni, en cédant ses activités italiennes et sa division irlandaise de vente en gros et d'entreprise et en séparant ses activités internationales une unité distincte, désormais ouverte à la vente.
En ce qui concerne Openreach, la branche infrastructure réseau de son groupe au Royaume-Uni, Allison Kirkby ouvre également la porte à une éventuelle scission à l'avenir. Elle estime que la valeur de cette branche ne se reflète pas entièrement dans le prix de l'action de BT Group et qu'elle "devrait absolument envisager des options" si cette situation venait à persister.
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