Staffmatch, start-up spécialisée dans le travail en intérim, lève 3 millions d’euros
3 millions d'euros. C'est la somme levée par Staffmatch pour développer son modèle d'agence d'intérim new look. Une opération qui va permettre à la start-up d'améliorer encore son appli et d'accélérer son développement commercial.
La start-up Staffmatch qui digitalise le travail intérimaire annonce avoir levé 3 millions d’euros. Au tour de table figurent des family office et des investisseurs privés qui restent discrets ainsi que des fonds comme Bpifrance et BNP Paribas Développement. Créée en janvier 2015, la jeune pousse revendique déjà 32 000 intérimaires et 240 000 missions. Cette opération lui permet de passer la vitesse supérieure.
Alléger le travail administratif des agences
Pour attaquer le marché, Staffmatch a re-designé le métier de l’agence d’intérim. La start-up a développé un outil "pour prendre les commandes en ligne. Nous dématérialisons aussi le contrat de mise à disposition ou encore le relevé d’heures en ligne. Nous avons aussi créé un service en ligne disponible 24/7", explique Vincent Rech, le président fondateur. Idem pour l’intérimaire, qui à part un passage en agence au moment de son premier contrat, peut réaliser la plupart des opérations administratives depuis son smartphone ou son ordinateur.
Tout en ayant fortement numérisé les process côté entreprises et intérimaires, la start-up a conservé un réseau d’agences aux effectifs réduits. Elle en compte actuellement sept en France : Paris, Lille, Lyon, Nice, Orléans, Bordeaux et Le Mans. Le rôle de l’agence a donc été revu et centré sur le recrutement des intérimaires et le travail commercial pour trouver des entreprises clientes. De son côté, "le siège gère les opérations, les relances pour le paiement ou encore la gestion de trésorerie", précise le fondateur.
Numérisation des process et redéfinition du rôle de l'agence
Une partie des fonds levés servira encor eà du développement informatique, assure Vincent Rech. "Nous voulons toujours améliorer l’expérience client, afin de la rendre toujours plus simple et fluide". Par ailleurs, la jeune start-up compte utiliser une partie de cet argent pour renforcer sa force commerciale et ouvrir de nouvelles agence. "Notre objectif est d’ouvrir une ville toutes les 4 à 6 semaines", continue le fondateur. Son ambition ne s’arrête pas là : d’ici à 9 mois, la start-up compte bien s’attaquer au marché européen.
Si Staffmatch s’est lancée sur les métiers de l’hôtellerie, la jeune pousse a élargi ses domaines d’intervention et travaille aujourd’hui pour la grande distribution, le transport et la logistique, l’événementiel ou encore la vente. Les clients sont plutôt des grands comptes, la start-up privilégiant les accords-cadres nationaux. Par ailleurs, les outils en ligne ont été développés pour des entreprises "gérant d’importants volumes", indique Vincent Rech. Toutefois, la start-up travaille aussi avec des PME pour des missions ponctuelles.
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