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Le procès UberPOP en cinq chiffres
La première partie du procès UberPOP s'est refermée le vendredi 12 février, après deux jours de débats.
Synthèse de ces houleuses jounées en cinq chiffres.
Les équipes d'Uber en France ne s'occupent que de marketing et de publicité : c'est la ligne de défense adoptée par les avocats des dirigeants de la société américaine, qui comparaissaient les 11 et 12 février devant la première chambre civile du Palais de justice de Paris. Ceux-ci ont plaidé la relaxe pour Thibaud Simphal et Pierre-Dimitri Gore-Coty, respectivement directeur France et directeur EMEA d'Uber. Ils n'occuperaient pas vraiment de rôle opérationnel, ont argumenté leurs défenseurs, les décisions étant prises aux Pays-Bas et aux Etats-Unis.
Plusieurs faits étaient reprochés aux deux dirigeants, notamment une "complicité d'exercice illégal de la profession de taxi". Synthèse des débats en cinq chiffres.
7 avocats
C'est le nombre d'avocats des deux dirigeants d'Uber, Thibaud Simphal, et Pierre-Dimitri Gore-Coty.
1 million d'euros
C'est le montant de l'amende requise par le Parquet contre Uber.
5 ans
C'est la durée d'interdiction d'administrer et de diriger une entreprise demandée à l'encontre des deux dirigeants d'Uber France et Europe, Thibaud Simphal et Pierre-Dimitri Gore-Coty. Une amende de 70 000 et 50 000 euros respectivement a également été requise contre eux.
5 parties civiles
C'est le nombre de parties civiles avant l'ouverture du procès. Mais une trentaine d'autres se sont ajoutées à la dernière minute, dont trois fédérations de taxis. Les demandes de dommages et intérêts dépassent les 100 millions d'euros. C'est pour laisser leurs (nombreux) avocats plaider que le procès a été prolongé. Une audience supplémentaire est prévue le 25 février.
5 noms d'oiseaux
C'est le nombre de qualificatifs peu flatteurs utilisés par les avocats de la partie civile pour qualifier Uber : "monstre”, “Gomorra”, “menteur”, “voyou”, “anguille”, énumère Rue89. "Si vous laissez faire UberPop, moi demain je fais TrouveTaBarretteDeShit.com., je dirai qu’il s’agit d’herbes aromatiques", a lancé l'une des parties civiles, le chauffeur de taxi parisien Thierry Guicherd.
Ambiance.
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