"Il arrive que les meilleurs accords soient ceux que l'on décide de ne pas conclure et il faut un estomac solide pour faire cela", a affirmé mercredi 6 août Charlie Ergen, le patron de la société américaine de diffusion par satellite Dish Network Corp, après l'annonce du retrait de Sprint dans le rachat de l'opérateur mobile T-Mobile US. L'homme d'affaire a déclaré qu'il n'avait pas été surpris par ce retrait qu'il a qualifié "d'intelligent" en raison des réticences perceptibles dans l'opinion publique et chez les régulateurs.
Que faire du stock de fréquences accumulées ?
Les investisseurs étaient nombreux à attendre sa réaction sur l'effervescence autour de T-Mobile, que convoite également le français Iliad, maison mère de Free. Ils souhaitent notamment savoir comment Dish allait utiliser le stock de fréquences accumulées par le groupe au cours des dernières années. Charlie Ergen a simplement ajouté que le retrait de Sprint augmentait l'éventail d'options à la disposition de Dish, même si la direction du groupe ne s'est pas encore réunie pour évoquer ces projets.
La croissance sans relief enregistrée récemment dans ses activités traditionnelles, la télévision à péage, n'a pas empêché le titre Dish de s'adjuger plus de 40% au cours des 12 derniers mois, essentiellement en raison des espoirs nourris par les investisseurs sur la valeur potentielle des fréquences.
Avec Reuters.
Réagir