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Réduction d’effectifs chez SFR : le plan est validé
L'Unsa et la CFDT ont signé l'accord proposé par la direction.
SFR va pouvoir procéder à deux plans de départ volontaires. L'objectif ? Ramener l'effectif à 10 000 salariés mi-2019.
Soit 5 000 départs.
Christophe Bys
Mis à jour
08 août 2016
Les négociations auront été rapides. Jeudi 4 août en fin de journée, l’Unsa et la CFDT de SFR annonçaient être arrivés à un accord avec la direction de l’opérateur, ce que cette dernière confirmait un peu plus tard. Michel Paulin, le directeur général, a envoyé un email aux près de 15 000 salariés de l’entreprise. A eux deux, l’Unsa et et laCFDT représentent suffisamment de salariés pour que l’accord signé soit applicable, en dépit de l’opposition de la CFE-CGC et de la CGT.
Le contenu de l’accord ne surprend pas vraiment. L’objectif est bien de ramener l’effectif de 15 000 à 10 000 salariés. L’opération se fera en deux temps, en raison de la contrainte issue des engagements pris par l’actionnaire lors du rachat de SFR. Toutefois, la filiale de distribution n’étant pas concernée par l'engagement pris par Numéricable au rachat de SFR de ne pas supprimer de postes avant 2017, un premier plan de 1 000 postes devrait être ouvert très prochainement dans cette division.
Une négociation de GPEC pour accompagner la mutation
Dans un deuxième temps, un autre plan prévoira les départs après juillet 2017, soit la date à laquelle la promesse de stabilité des effectifs prise par l’actionnaire arrive à échéance. Ce plan devrait ramener les effectifs à 10 000 salarié à la mi-2019. Entre janvier et juin 2017, direction et syndicats vont négocier un accord sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). A l’issue de cette négociation, la direction présentera la nouvelle organisation de l’entreprise. Les salariés décideront alors de partir ou de rester, en recevant éventuellement une formation complémentaire. Ce point répond aux critiques des syndicats qui estimaient que le plan était mû par des considérations purement financières et non par des impératifs industriels.
Les salariés qui choisiront de partir obtiendroit 2,5 mois de salaire par année d’ancienneté. Selon nos confrères des Echos, entre 600 et 800 millions d’euros vont être provisionnés par SFR pour financer ce plan. Cette provision sera étalée sur deux années. Toutefois, note le quotidien de l’économie, SFR économisera 400 millions par an suite à ces départs.
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